La NASA teste la robotique pour apporter les premiers échantillons de roche de Mars

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La NASA, l’agence spatiale américaine, procède actuellement à des tests sur le matériel essentiel qui permettra de ramener sur Terre des échantillons de roches et de sédiments de Mars pour les étudier de plus près. La NASA collecte déjà ces échantillons à l’aide de son rover Persévérance et prend des images avec un petit hélicoptère nommé Ingenuity. Ces deux engins ont été lancés sur la planète rouge à bord de la fusée Atlas V le 30 juillet 2020. Ils ont atterri sur le lit d’un lac appelé le cratère Jezero sur Mars en février de cette année pour trouver des signes de vie microbienne.

Le système d’échantillonnage de Persévérance est l’un des mécanismes les plus complexes jamais envoyés dans l’espace. Le robot utilise une foreuse et un carottier creux placés au bout de son bras robotique de 2 mètres de long pour extraire des échantillons qui aideront les scientifiques à mieux comprendre la géologie et le climat martiens.

Dans une mise à jour, la NASA a déclaré avoir commencé à tester son “entreprise la plus sophistiquée” pour ramener des échantillons de roches et de sédiments de Mars. Sur les 43 tubes d’échantillonnage de Persévérance, quatre ont été remplis de carottes de roche et un d’atmosphère martienne. La mission visant à rapporter ces échantillons devrait avoir lieu dans les années 2030, en collaboration avec l’Agence spatiale européenne (ESA).

L’ESA est en train de mettre au point un rover qui transférera les échantillons à un atterrisseur qui utilisera un bras robotique pour les placer dans une petite fusée, appelée Mars Ascent Vehicle. Pour développer les systèmes qui permettront de ramener les échantillons, les ingénieurs de la NASA s’appuient sur leur longue expérience de l’exploration de Mars.

L’un des défis auxquels ils sont confrontés est de rendre possible le lancement depuis la surface martienne. Le principal défi est la gravité. La gravité de Mars est un tiers de celle de la Terre. Cela signifie que le poids de la fusée et l’échappement pourraient faire glisser ou basculer l’atterrisseur.

Les ingénieurs de la NASA ont donc prévu un système, appelé VECTOR (Vertically Ejected Controlled Tip-off Release), qui devrait être capable de lancer la fusée dans les airs à une vitesse de 5 mètres par seconde.


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