Les astronautes étudient l’intelligence artificielle, le système nerveux humain et installent du nouveau matériel à bord de l’ISS.

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Les astronautes à bord de la Station spatiale internationale (ISS) – la station spatiale modulaire en orbite autour de la Terre – ont mené mardi des expériences pour explorer la physique spatiale, l’intelligence artificielle, le système nerveux humain et l’effet de la microgravité sur le corps humain dans l’espace. Les conditions dans l’espace, comme l’apesanteur, permettent aux astronautes d’explorer des phénomènes dans des conditions difficiles à créer sur Terre. Leurs observations pourraient contribuer à faire progresser des professions telles que les communications, l’aérospatiale, la médecine et l’astronomie, selon la NASA.

Le 5 juillet à la Station spatiale internationale, l’ingénieur de vol Bob Hines, révélé par la NASA, a travaillé sur des graines de radis dans le module de laboratoire Columbus. Les graines germaient pour l’étude de botanique spatiale XROOTS (eXposed Root On-Orbit Test System). L’étude XROOTS de la NASA utilise des techniques aéroponiques et hydroponiques pour faire pousser des plantes et ne nécessite pas de sol ni d’autre milieu de croissance.

La technique sans sol est utilisée pour nourrir et produire des cultures à grande échelle pour les futures missions spatiales. Hines a également configuré le sas NanoRacks Bishop avec les autres ingénieurs de vol Kjell Lindgren et Jessica Watkins. Le trio a préparé le sas pour sa première évacuation de déchets et a déversé un conteneur à déchets à l’intérieur. Ils ont préparé le sas pour la dépressurisation et ont fermé son écoutille dans le module de tranquillité. Une fois éjecté, le conteneur va se diriger vers l’atmosphère terrestre et les déchets seront éliminés en toute sécurité samedi.

En outre, trois cosmonautes russes ont évalué les effets de l’apesanteur sur le corps humain à travers une série d’expériences humaines. Le commandant Oleg Artemyev s’est attaché des capteurs et a surveillé son activité cardiaque tout en travaillant en apesanteur. Pendant ce temps, les ingénieurs de vol Denis Matveev et Sergey Korsakov se sont concentrés sur l’impact du stress des vols spatiaux sur le système immunitaire humain. Ils ont prélevé des échantillons de salive et de sang et les ont analysés pour en comprendre les effets.

À bord de la station spatiale, les astronautes ont également mené une expérience avancée utilisant l’intelligence artificielle. L’astronaute Samantha Cristoforetti, de l’Agence spatiale européenne (ESA), a mis en place une boîte à gants scientifique en microgravité et en a entretenu les composants dans le cadre de l’étude de physique spatiale “Intelligent Glass Optics”.

L’expérience visait à adapter les techniques terrestres à l’environnement spatial. Cela pourrait permettre d’améliorer les technologies terrestres et spatiales telles que l’aérospatiale, la médecine et les communications.


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