Les fonctions du cerveau humain inspirent les chercheurs pour trouver des moyens d’améliorer l’efficacité des ordinateurs du futur.

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Le cerveau humain est un système complexe. Il va dans des endroits où personne d’autre ne pourrait aller et accomplit de multiples tâches qui pourraient être difficiles pour d’autres systèmes artificiels. En raison de ces fonctions, le cerveau humain intrigue depuis longtemps les scientifiques qui ont mené plusieurs études pour le comprendre. Pourtant, il est imprévisible. Mais il y a autre chose de remarquable dans le cerveau humain : il est incroyablement économe en énergie. Les scientifiques tentent de le comprendre et de s’en inspirer pour réaliser les futures technologies informatiques. Les experts se concentrent sur la fonction neuronale interconnectée du cerveau, car elle permet de stocker et de traiter des données.

Les scientifiques s’attendent à ce que les ordinateurs inspirés du cerveau soient plus économes en énergie que les ordinateurs conventionnels que nous utilisons aujourd’hui. Ils pensent également que ces ordinateurs inspirés du cerveau seraient plus performants pour effectuer des tâches d’apprentissage automatique.

L’accent mis actuellement sur la fonction du neurone est imprégné de la conviction que la combinaison du stockage et du traitement dans un seul type de composant électronique appelé memristor, permettra aux scientifiques d’atteindre une plus grande efficacité. Dans les ordinateurs conventionnels, les données sont déplacées entre le processeur et le stockage – la principale cause de la consommation d’énergie plus élevée dans les applications d’apprentissage automatique.

Pour ce faire, le memristor devra être modifié. Des chercheurs de l’ETH Zurich, de l’Université de Zurich et de l’Empa ont uni leurs efforts pour développer un concept innovant de memristor permettant de l’utiliser dans un éventail d’applications beaucoup plus large. Ils ont exposé leurs recherches dans un article publié dans la revue Nature Communication.

Le post-doctorant de l’ETH Rohit John a expliqué dans une déclaration qu’il existe différents modes de fonctionnement pour les memristors. Les memristors conventionnels devaient être configurés dans un seul de ces modes. Cependant, les nouveaux memristors peuvent facilement passer d’un mode de fonctionnement à l’autre pendant leur utilisation. “Ces deux modes de fonctionnement se retrouvent également dans le cerveau humain”, a déclaré John.

Pour l’étude, les chercheurs ont testé 25 de ces nouveaux memristors et ont effectué 20 000 mesures avec eux. Toutefois, ces dispositifs électroniques devront encore être optimisés avant de pouvoir être utilisés en informatique.


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