La NASA sélectionne 6 sociétés pour le développement de services de communication spatiale

La NASA sélectionne 6 sociétés pour le développement de services de communication spatiale
Satellite de repérage et de relais de données de la NASA

Un rendu artistique d’un satellite de repérage et de relais de données de la NASA (TDRS) en orbite. TDRS fournit un lien de communication vital entre les installations au sol et la Station spatiale internationale, le télescope spatial Hubble et une multitude de satellites de sciences de la Terre. L’agence mettrait TDRS hors service pour permettre aux fournisseurs commerciaux de répondre aux besoins futurs des missions de communication à proximité de la Terre. Crédit : NASA

Le 20 avril 2022, NASA a sélectionné six entreprises américaines de communication par satellite (SATCOM) pour commencer à développer et à démontrer des capacités de communication dans l’espace proche de la Terre qui pourraient soutenir les futures missions de l’agence.

Alors qu’elle s’apprête à mettre hors service sa flotte de satellites géostationnaires, la NASA étudie depuis plus d’un an la viabilité de l’utilisation de réseaux SATCOM commerciaux pour les opérations géostationnaires. Cette stratégie permettrait à la NASA de consacrer plus de temps et de ressources à l’exploration de l’espace lointain et aux missions scientifiques.

La valeur totale des accords sponsorisés par le Communications Services Project (CSP) pour l’agence est de 278,5 millions de dollars. Au cours de la période de recherche et de démonstration de cinq ans, la NASA s’attend à ce que chaque entreprise égale ou dépasse les contributions de l’agence, ce qui représente un investissement total de plus de 1,5 milliard de dollars en partage des coûts.

“Nous suivons l’approche éprouvée de l’agence développée par les services commerciaux de fret et d’équipage. En utilisant les Space Act Agreements financés, nous sommes en mesure d’inciter l’industrie à démontrer une capacité de bout en bout menant à un service opérationnel”, a déclaré Eli Naffah, chef de projet CSP au Glenn Research Center de la NASA. “Les démonstrations en vol sont des activités de réduction des risques qui permettront de développer des capacités multiples et fourniront des concepts opérationnels, une validation des performances et des modèles d’acquisition nécessaires pour planifier l’acquisition future de services commerciaux pour chaque classe de missions de la NASA.”

Chaque entreprise a proposé une approche technique pour réduire les coûts, augmenter la flexibilité et améliorer les performances pour un large éventail de missions. Les accords créent des opportunités pour développer des solutions innovantes qui pourraient potentiellement répondre aux exigences des missions futures de la NASA tout en soutenant le modèle d’entreprise de chaque société, les futurs clients et un marché SATCOM commercial national en pleine croissance.

Les entreprises financées sont :

  • Inmarsat Government Inc. de Reston, Virginie, a reçu 28,6 millions de dollars. L’approche proposée par Inmarsat fait la démonstration d’un réseau de relais commercial de radiofréquence en bande L sur orbite géostationnaire pour les services SATCOM à faible débit destinés aux engins spatiaux et aux véhicules de lancement pour les missions de routine, les opérations d’urgence, le lancement et l’ascension, et les communications en phase de début d’opération.
  • Gouvernement Kuiper Solutions (KGS) LLC d’Arlington, en Virginie, s’est vu attribuer 67 millions de dollars. L’approche proposée par Kuiper fait la démonstration d’un réseau optique commercial de relais en orbite basse pour les services SATCOM à haut et bas débit destinés aux engins spatiaux en orbite basse pour les missions de routine, les opérations de contingence et les communications en phase de début d’opération. ?
  • SES Government Solutions de Reston, en Virginie, s’est vu attribuer 28,96 millions de dollars. L’approche proposée par SES fait la démonstration de réseaux de relais commerciaux de radiofréquence en bande C sur orbite géostationnaire et en bande Ka sur orbite terrestre moyenne pour des services SATCOM à haut et bas débit vers des engins spatiaux en orbite terrestre basse pour des missions de routine, des opérations de contingence, le lancement et l’ascension, et les communications en phase de début d’opération.
  • Technologies d’exploration de l’espace (SpaceX) de Hawthorne, en Californie, s’est vu attribuer 69,95 millions de dollars. L’approche proposée par SpaceX fait la démonstration d’un réseau optique commercial de relais en orbite basse pour les services SATCOM à haut débit destinés aux engins spatiaux en orbite basse pour les missions de routine, les opérations de contingence, le lancement et l’ascension, et les communications en phase d’exploitation initiale.
  • Télésat U.S. Services LLC d’Arlington, en Virginie, s’est vu attribuer 30,65 millions de dollars. L’approche proposée par Télésat fait la démonstration de réseaux de relais commerciaux de radiofréquence en bande C sur orbite géostationnaire et en bande Ka sur orbite terrestre basse pour des services de communications à haut et bas débit vers des engins spatiaux en orbite terrestre basse pour des missions de routine.
  • Viasat Incorporated de Carlsbad, Californie, a reçu 53,3 millions de dollars. L’approche proposée par Viasat fait la démonstration d’un réseau de relais commercial de radiofréquence en bande Ka en orbite géostationnaire pour des services de communications à haut et bas débit vers des engins spatiaux en orbite terrestre basse pour des lancements et des missions de routine.

Chaque entreprise achèvera le développement technologique etdes démonstrations dans l’espace d’ici 2025 pour prouver que la solution qu’ils proposent permettra d’assurer des opérations robustes, fiables et rentables axées sur les missions, y compris la possibilité de nouvelles communications bidirectionnelles à haut débit et à haute capacité. La NASA a l’intention de rechercher de multiples contrats à long terme afin d’acquérir des services pour les opérations à proximité de la Terre d’ici 2030, tout en éliminant progressivement les systèmes détenus et exploités par la NASA.

Le CSP est géré par la NASA Glenn à Cleveland sous la direction du Space Communications and Navigation Program, situé au siège de la NASA à Washington.

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