Des chercheurs indiens affirment que la vie pourrait potentiellement exister sur 60 planètes

Trouver des traces de vie sur d’autres planètes est l’un des aspects les plus intrigants et les plus passionnants de l’astronomie. Les scientifiques aspirent depuis longtemps à identifier les planètes qui pourraient un jour être habitables. Avec cet objectif lointain en tête, un groupe de chercheurs indiens – deux étudiants et un professeur – a trouvé non pas une mais 60 planètes, sur un total de 5 000 connues, qui pourraient être potentiellement habitables. Pour parvenir à cette conclusion, le groupe s’est appuyé sur une méthode basée sur l’intelligence artificielle (IA) appelée Multi-Stage Memetic Binary Tree Anomaly Identifier (MSMBTAI).

La méthode utilisée par les chercheurs est basée sur la détection d’une anomalie par le biais d’un nouvel algorithme mémétique multi-étapes (MSMA). L’algorithme peut servir d’outil de sélection pour évaluer les perspectives d’habitabilité à partir des propriétés observées. Cela signifie que les chercheurs ont considéré la Terre comme une anomalie, c’est-à-dire qu’elle est la seule planète habitable parmi les milliers de planètes connues à ce jour.

En utilisant cette norme, les chercheurs ont cherché à savoir si des “candidats à l’anomalie” similaires (comme la Terre) existent dans l’univers. Leur exploration a abouti à un nombre stupéfiant de 60 planètes présentant des anomalies similaires. Le résultat était le même lorsque la méthode considérait les températures de surface des planètes comme une caractéristique et sans les températures de surface. Les chercheurs ont également proposé qu’il pourrait y avoir 8000 planètes au total dans l’univers.

Les chercheurs sont de l’Institut indien d’astrophysique (IIA), un institut autonome du département des sciences et des technologies basé à Bengaluru. Ils ont été rejoints par un étudiant de premier cycle, Kartik Bhatia, du campus de Goa du BITS Pilani et un candidat au doctorat, Jyotirmoy Sarkar, du même collège. D’autres personnes ont également contribué à l’étude, publiée dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.

L’intelligence artificielle a aidé les chercheurs à analyser des milliers de planètes, car la comparaison manuelle des points de données aurait été un travail fastidieux.

Les chercheurs ont également bénéficié des conseils et de la supervision du professeur Snehanshu Saha du BITS Pilani (campus de Goa) et du Dr Margarita Safonova de l’Institut indien d’astrophysique.


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