Le champignon ectomycorhizien Laccaria bicolor, représenté en vert, enveloppe les racines d’une plante transgénique de panic raide. Le panic raide n’est pas connu pour interagir naturellement avec ce type de champignons ; le gène PtLecRLK1 ajouté indique à la plante d’engager le champignon. Crédit : ORNL, US Dept. of Energy
Une équipe du laboratoire national d’Oak Ridge a réussi à introduire un gène du peuplier dans le panic raide, une importante source de biocarburant, qui permet au panic raide d’interagir avec un champignon bénéfique, augmentant ainsi la croissance et la viabilité de l’herbe dans des environnements changeants.
Les scientifiques ont observé le champignon ectomycorhizien Laccaria bicolore car il enveloppait les racines de la plante. Ce comportement, qui ne se produit pas naturellement entre ces champignons et le panic raide, aide la plante à absorber efficacement les nutriments et l’eau. Cette relation symbiotique se traduit par un panic raide plus résistant aux maladies et à la sécheresse.
“Nous avons conçu le panic raide pour pousser là où il aurait généralement du mal, c’est-à-dire des terres marginales impropres aux cultures vivrières”, a déclaré Jay Chen de l’ORNL. “Le champignon permet au panic raide d’absorber les minéraux du sol.”
Dans une étude précédente, l’équipe a identifié le gène récepteur qui recherche les champignons amicaux. Ensuite, l’équipe validera les résultats du laboratoire avec une étude sur le terrain.
Référence : « Vers une ectomycorhization d’ingénierie dans les cultures bioénergétiques de panic raide via une lectine receptor-like kinase » par Zhenzhen Qiao, Timothy B. Yates, Him K. Shrestha, Nancy L. Engle, Amy Flanagan, Jennifer L. Morrell-Falvey, Yali Sun, Timothy J. Tschaplinski, Paul E. Abraham, Jessy Labbé, Zeng-Yu Wang, Robert L. Hettich, Gerald A. Tuskan, Wellington Muchero et Jin-Gui Chen, 17 juillet 2021, Revue de biotechnologie végétale.
DOI : 10.1111/pbi.13671
