Un “monde miroir fantôme” pourrait être à l’origine de comportements incompréhensibles dans notre universS’inscrire gratuitement pour continuer à lire

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Un “monde miroir” caché de particules qui ne sont visibles que par la gravité pourrait aider à expliquer le comportement étrange de notre univers, selon des scientifiques.

Il pourrait être la réponse aux difficultés de la constante de Hubble – qui mesure l’expansion de notre univers – et au fait qu’elle ne semble pas aussi constante que les chercheurs le pensaient.

Lorsque les scientifiques prédisent le taux d’expansion à l’aide du modèle standard de la cosmologie, puis le comparent à des mesures précises, les deux chiffres sont différents. Ces dernières années, ces mesures précises sont devenues encore plus précises – et n’ont fait que rendre plus clair le fait que le problème n’est pas le résultat d’un autre problème, comme des erreurs de mesure.

Il n’y a pas encore d’explication à ce sujet, et la réponse nécessitera probablement une révision fondamentale de notre compréhension du cosmos.

Une équipe de scientifiques affirme avoir trouvé une nouvelle propriété mathématique des modèles cosmologiques qui pourrait permettre de résoudre ce problème, puisqu’elle permet à l’univers de s’étendre plus rapidement sans modifier le modèle d’une manière qui s’avérerait problématique ailleurs.

La découverte suggère qu’il pourrait y avoir un univers, très similaire au nôtre, qui reste presque entièrement invisible. Mais les chercheurs affirment qu’il est possible de l’observer en observant l’impact gravitationnel sur le nôtre.

De telles théories du monde miroir existent depuis les années 1990, mais elles n’ont jamais été proposées comme solution à ce problème, selon les scientifiques.

“Cela peut sembler fou à première vue, mais ces mondes miroirs font l’objet d’une importante littérature physique dans un contexte complètement différent puisqu’ils peuvent aider à résoudre des problèmes importants en physique des particules”, a déclaré Francis-Yan Cyr-Racine, professeur adjoint au département de physique et d’astronomie de l’Université du Nouveau-Mexique, et l’un des auteurs de la recherche.

“Notre travail nous permet de relier, pour la première fois, cette vaste littérature à un problème important en cosmologie.”

Un article décrivant les résultats, ‘Symmetry of Cosmological Observables, a Mirror World Dark Sector, and the Hubble Constant’, est publié dans la revue Physical Review Letters.

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