Solar Orbiter de l’ESA s’aventure sur l’orbite de Mercure pour observer le Soleil de plus près et capture des images à couper le souffle.

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Une sonde solaire lancée par l’Agence spatiale européenne en 2020 a effectué sa première approche du Soleil et a capturé la rencontre chaotique dans des détails éblouissants. Le 26 mars, Solar Orbiter de l’ESA a atteint l’intérieur de l’orbite de Mercure, la planète la plus proche de notre Soleil. Les rencontres de ce type sont connues sous le nom de périhélie, lorsqu’une planète est au plus près du Soleil, source de vie. Cependant, l’un des plus grands défis pour un vaisseau spatial atteignant son périhélie est de résister à l’incroyable chaleur. Lorsque le Solar Orbiter a atteint ce point, il a dû faire face à des températures atteignant 500 degrés Celsius, mais son bouclier thermique l’a protégé.

On s’attend à ce que la sonde fasse d’autres rencontres de ce type à l’avenir, lorsque la température devrait devenir encore plus élevée. Mais un grand avantage des périhélions est qu’ils nous permettent de voir le Soleil comme nous ne l’avons jamais vu auparavant. Au cours de sa rencontre avec le Soleil, l’orbiteur de l’ESA a capturé de puissantes éruptions, des vues à couper le souffle sur les pôles solaires et un mystérieux mais spectaculaire “hérisson” solaire. Tout cela a été rendu possible grâce à l’aide de 10 instruments scientifiques à bord de Solar Orbiter travaillant en étroite collaboration.

“Les images sont vraiment à couper le souffle”, a déclaré David Berghmans, de l’Observatoire royal de Belgique, dans un communiqué de l’ESA. “Même si Solar Obiter cessait de prendre des données demain, je serais occupé pendant des années à essayer de comprendre toutes ces choses”, a ajouté Berghmans.

Les scientifiques espèrent que ces observations fourniront des données essentielles pour comprendre le comportement du Soleil, notamment ses champs magnétiques chaotiques et ses émissions solaires. Jusqu’à présent, nous avons eu peu de succès dans l’étude des pôles du Soleil, qui pourraient détenir la clé de la compréhension des champs magnétiques solaires.

L’énigmatique “hérisson” solaire est une autre énigme. Les scientifiques ne savent pas exactement ce qu’il est ni comment il se forme. Le hérisson consiste en une région relativement petite d’environ 25 000 km de diamètre. Il présente une multitude de pics de gaz chauds et froids qui s’étendent dans toutes les directions.


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