Matériel scientifique et expériences spatiales de retour sur Terre à bord du Dragon CRS-24 de SpaceX

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SpaceX CRS 24 Dragon Docked ISS
SpaceX CRS 24 Dragon arrimé à l'ISS

Un vaisseau spatial SpaceX Cargo Dragon amarré à la Station spatiale internationale. Crédit : NASA

Un microscope mis hors service et des échantillons provenant d’études sur les colloïdes et la signalisation cellulaire font partie de la cargaison qui revient de la Station spatiale internationale à bord du 24e Dragon de SpaceX. SpaceX mission de services commerciaux de réapprovisionnement. Le vaisseau Dragon, qui est arrivé à la station le 22 décembre 2021, a été désamarré le 23 janvier et s’est écrasé avec l’aide d’un parachute le lendemain après-midi (aujourd’hui, 24 janvier) au large de la Floride.

Ces vols de retour rapides permettent aux scientifiques d’effectuer des observations et des analyses supplémentaires de leurs expériences au Centre spatial Kennedy, en minimisant les effets de la gravité sur les échantillons. Les chercheurs peuvent ensuite effectuer des analyses plus approfondies dans leurs laboratoires d’origine.

En savoir plus sur l’équipement et les échantillons expérimentaux qui font le voyage de retour sur Terre :

Dernière lumière pour le LMM

Le module de microscopie optique (LMM), un microscope à la pointe de la technologie, a été lancé vers la station en 2009 et revient sur Terre à bord de Dragon pour une retraite bien méritée. Sponsorisé par NASAParrainé par la division des sciences biologiques et physiques de la NASAce puissant outil de diagnostic a permis de mener des recherches inédites sur les phénomènes microscopiques en microgravité, en offrant la possibilité d’acquérir et de télécharger à distance des images et des vidéos à de nombreux niveaux d’agrandissement.

Module de microscopie optique

L’astronaute de la NASA Mark Vande Hei désinstalle le module de microscopie optique de la station. L’instrument revient sur Terre après plus de dix ans de recherches scientifiques. Crédit : NASA

Le LMM a permis d’observer et d’enregistrer la manière dont la matière est organisée et se déplace au niveau microscopique. Les scientifiques ont utilisé cet outil pour la microgravité. la recherche sur les colloïdesLes scientifiques ont utilisé cet outil pour effectuer des recherches en microgravitésur les colloïdes c’est-à-dire de minuscules particules en suspension dans un liquide, qui ont contribué à des avancées dans la formulation et la durée de conservation de produits de consommation tels que le dentifrice et le shampoing, l’impression 3D et la technologie de détection des sables mouvants sur le sol. Mars. Le LMM a également contribué à des études sur les plantes en microgravité, notamment le CARA et a soutenu la recherche en thermophysique, y compris l’étudeCARA. CVB et CVB-2études sur les systèmes de transfert de chaleur en microgravité.

Structures minuscules, assemblage

InSPACE-4étudie l’assemblage de structures minuscules à partir de colloïdes, ou de particules en suspension dans un liquide, en utilisant des champs magnétiques. Les structures colloïdales modifient les propriétés du matériau assemblé, telles que sa réponse mécanique ou son interaction avec la lumière et la chaleur. La microgravité offre une occasion unique d’observer l’assemblage d’une manière et sur des échelles de temps impossibles sur Terre.

Étude de physique InSPACE 4

Thomas Pesquet de l’ESA (Agence Spatiale Européenne) dirige une session pour l’étude physique InSPACE-4, qui pourrait fournir des informations sur l’état de santé de la planète.
un aperçu de la façon d’exploiter les nanoparticules pour fabriquer de nouveaux matériaux destinés à des applications terrestres et spatiales. Crédit : NASA

Les résultats pourraient permettre de comprendre comment exploiter les nanoparticules pour fabriquer de nouveaux matériaux et conduire à des matériaux plus avancés pour les applications spatiales, notamment les boucliers thermiques, la protection contre les micrométéorites, la production d’énergie, le transfert d’énergie, les actionneurs et les capteurs pour les missions robotiques et humaines. Parmi les autres applications potentielles, citons l’amélioration de la fabrication de matériaux sur Terre pour des applications telles que les boucliers thermiques, les dispositifs d’amortissement du bruit, le camouflage et les diagnostics médicaux. La technologie pourrait également soutenir des applications à plus grande échelle, comme la construction de stabilisateurs de fondations pour les zones sujettes aux tremblements de terre.

Les chercheurs ont suivi l’expérience par liaison vidéo descendante et les flacons contenant les structures colloïdales sont retournés sur Terre pour des analyses supplémentaires.

Signalisation cellulaire en microgravité

Les scientifiques continuent d’étudier comment la microgravité affecte les cellules de mammifères. CytosqueletteUne étude de l’ESA (Agence spatiale européenne) examine si la microgravité affecte la fonction des molécules de signalisation cellulaire connues sous le nom de RhoGTPases. Ces molécules fonctionnent comme des “interrupteurs moléculaires” et sont impliquées dans le contrôle de la prolifération cellulaire, de la mort cellulaire programmée, de l’expression des gènes et de l’organisation du cytosquelette (le réseau de filaments et de tubules de protéines qui donnent leur forme aux cellules).

Enquête sur le cytosquelette

Matthias Maurer, astronaute de l’ESA (Agence spatiale européenne), se prépare pour l’étude du cytosquelette. Crédit :NASA

Cette enquête contribue à notre compréhension de la façon dont le corps humain réagit à la microgravité et pourrait permettre de développer des contre-mesures pour aider les membres d’équipage à conserver une santé optimale lors de futures missions. Ces travaux pourraient également élargir les connaissances sur la fonction cellulaire sur Terre et contribuer à la recherche médicale future ici au sol. Les cultures cellulaires sont ramenées au sol pour être analysées.

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