La couche supérieure de la Lune peut fournir assez d’oxygène pour 8 milliards de personnes pendant 100 000 ans

La recherche spatiale est aujourd’hui l’un des principaux domaines d’exploration. Les découvertes et les spéculations, soutenues par les avancées technologiques, ouvrent de nouvelles perspectives pour la vie humaine. Au milieu de ces efforts, beaucoup d’efforts sont déployés pour trouver la meilleure façon de produire de l’oxygène sur la Lune. Les scientifiques semblent avoir trouvé une solution à ce problème. La couche de roches de la Lune, appelée régolithe, contient suffisamment d’oxygène pour assurer la vie humaine. Si l’on en croit une nouvelle étude, la surface de la Lune contient suffisamment d’oxygène pour maintenir en vie 8 milliards de personnes, soit 800 millions, pendant environ 1 00 000 ans.

Cependant, cet oxygène n’est pas encore sous forme gazeuse et les chercheurs tentent de trouver des moyens de l’extraire durablement de ces roches pour les humains.

Selon un rapport sur les informations relatives aux météorites sur le site Web de l’Université de Washington à St. Louis, le régolithe de la Lune est composé d’environ 41 à 45 % d’oxygène. Un autre rapport publié sur Space.com indique que pour extraire l’oxygène utilisable de la Lune, les scientifiques devront entreprendre un processus appelé électrolyse. Sur Terre, l’électrolyse est utilisée pour extraire les métaux de leur minerai et l’oxygène est un sous-produit. Mais sur la Lune, l’oxygène sera le produit principal et le métal sera un sous-produit potentiellement utile.

L’atmosphère de la Lune est très fine et ne contient que des traces d’oxygène. Elle est surtout composée d’hydrogène, de néon et d’argon. Cependant, comme les roches sur Terre, le régolithe de la Lune contient de l’oxygène mélangé sous forme minérale. Des minéraux tels que la silice, l’aluminium et les oxydes de fer et de magnésium y existent sous différentes formes dans la roche dure, la poussière, le gravier et les pierres qui recouvrent la surface.

Cette année, la start-up Space Applications Services, basée en Belgique, a annoncé ses travaux sur trois réacteurs expérimentaux capables d’améliorer la production d’oxygène par électrolyse. Ces réacteurs pourraient être envoyés sur la Lune d’ici 2025 dans le cadre de la mission ISRU (utilisation in situ des ressources) de l’Agence spatiale européenne.


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