ExoMars teste des scénarios d’atterrissage alors que le lancement de septembre approche.

ExoMars – un projet conjoint de l’Agence spatiale européenne (ESA) et de la société russe Roscosmos – s’est rapproché de l’atterrissage sur la planète rouge après avoir répété comment conduire sa plate-forme d’atterrissage Kazachok sur la surface martienne. Lors de la simulation, le rover Rosalind Franklin, construit au Royaume-Uni, a effectué un mouvement soigneusement chorégraphié sur le sol martien, comme il l’aurait fait après une descente éprouvante à la surface de la planète pour la première fois. La mission a maintenant pour objectif d’être lancée en septembre de cette année.

Dans une vidéo, l’ESA a déclaré que la sortie de Kazachok est un mouvement soigneusement chorégraphié que les ingénieurs répètent sur Terre. Les tests ont été effectués dans un simulateur de terrain martien situé à Turin, en Italie.

“Alors que la conduite pendant ces exercices dure environ 15 minutes, l’ensemble du processus durera quelques jours martiens. Après l’atterrissage, le rover sera occupé pendant une semaine à déplier ses roues et à déployer le mât, entre autres vérifications”, précise l’ESA. À bien des égards, Mars est semblable à la Terre, notamment en ce qui concerne le cycle quotidien. Un jour martien dure 24 heures, 37 minutes et 22,663 secondes.

Les ingénieurs utilisent une machine, jumelle du rover Rosalind Franklin, pour tester différents scénarios et prendre les décisions qui permettront au rover de rester en sécurité dans l’environnement difficile de Mars. La machine de test s’appelle Amalia, empruntant son nom à la célèbre astrophysicienne Amalia Ercoli Finzi, qui a une grande expérience de la dynamique spatiale.

La mission ExoMars vise principalement à trouver des traces de vie sur Mars et à régler la question de savoir si la vie a déjà existé ou non sur la planète rouge. L’utilisation du mot “exo” dans son nom fait référence à l’étude de l’exobiologie (astrobiologie), l’existence possible de la vie au-delà de la Terre. La mission comporte deux parties : La première, comprenant le Trace Gas Orbiter et un module d’atterrissage, a été lancée en mars 2016. La seconde, comprenant un rover, est prévue pour un lancement en septembre de cette année.


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