Solar Orbiter franchit la ligne Terre-Soleil en vue de son premier passage rapproché historique du Soleil

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Solar Orbiter Close Approach Sun
Solar Orbiter s'approche du Soleil

Animation du Solar Orbiter de l’ESA/NASA effectuant un passage rapproché du Soleil. Crédit : ESA/Medialab

L’ESA/ ;” data-gt-translate-attributes=”[{” attribute=””>NASA Solar Orbiter spacecraft is speeding towards its historic first close pass of the Sun. On March 14, the spacecraft will pass the orbit of Mercury, the scorched inner planet of our Solar System, and on March 26 it will reach closest approach to the Sun.

Yesterday, Solar Orbiter crossed directly between the Earth and the Sun, halfway between our planet and its parent star, and this allows for a unique study of space weather and the Sun-Earth connection.

The Sun releases a constant stream of particles into space. This is known as the solar wind. It carries the Sun’s magnetic field into space, where it can interact with planets to create aurorae and disrupt electrical technology. Magnetic activity on the Sun, often taking place above sunspots, can create gusts in the wind enhancing these effects.

This behavior is known as space weather, and scientists can use today’s Earth-Sun line crossing to study it in a unique way. They will combine Solar Orbiter observations with those of other spacecraft operating nearer the Earth, such as the Hinode and IRIS spacecraft in Earth orbit, and SOHO, stationed 1.5 million kilometers away from Earth. This will allow them to join the dots of any space weather event as it crosses the 150 million kilometers between the Sun and the Earth.

Les instruments de télédétection de Solar Orbiter pourraient également être en mesure de localiser l’origine de tout événement sur la surface solaire. Cette “science des liens” est l’une des principales motivations de la mission Solar Orbiter. Même si aucun événement important n’a lieu, l’analyse de l’évolution d’un même paquet de vent solaire au cours de son voyage vers l’extérieur du système solaire peut être très utile.

En raison de sa position et de sa proximité relative avec la Terre, Solar Orbiter a pu jusqu’à présent rester en contact quasi permanent, renvoyant de grandes quantités de données. Le traitement se fait également rapidement. Par exemple, les données du magnétomètre sont traitées et nettoyées dans les 15 minutes environ qui suivent leur enregistrement. Ces 15 minutes comprennent même les trois minutes et demie nécessaires pour que les signaux traversent l’espace entre le vaisseau spatial et la station au sol.

Le 10 février, l’ESA a renommé sa prochaine mission de météorologie spatiale de Lagrange en ESA Vigil. Lancé au milieu de la décennie, le vaisseau spatial sera un chien de garde solaire, qui surveillera constamment l’activité magnétique imprévisible du Soleil afin de protéger les infrastructures, les satellites, les habitants et les explorateurs de l’espace de ces événements imprévisibles.

Solar Orbiter se trouve actuellement à environ 75 millions de kilomètres du Soleil. C’est la même distance que celle atteinte par le vaisseau spatial lors de son passage à proximité du Soleil le 15 juin 2020, mais ce n’est rien comparé à la distance qu’il va maintenant atteindre.

“À partir de maintenant, nous entrons dans l’inconnu en ce qui concerne les observations de Solar Orbiter sur le Soleil “, déclare Daniel Müller, scientifique du projet Solar Orbiter.

Le 26 mars, Solar Orbiter se trouvera à moins d’un tiers de la distance entre le Soleil et la Terre, et il est conçu pour survivre à cette proximité pendant des périodes relativement longues. Il passera du 14 mars au 6 avril à l’intérieur de l’orbite de Mercure. Autour du périhélie, nom donné à l’approche la plus proche du Soleil, Solar Orbiter rapprochera plus que jamais les télescopes à haute résolution du Soleil.

Avec les données et les images des autres instruments de Solar Orbiter, ils pourraient révéler plus d’informations sur les éruptions miniatures surnommées feux de camp que la mission a révélées dans ses premières images.

Graphique des instruments de Solar Orbiter

La suite de dix instruments scientifiques de Solar Orbiter qui étudieront le Soleil. Ils sont de deux types : in situ et de télédétection. Les instruments in situ mesurent les conditions autour du vaisseau spatial lui-même. Les instruments de télédétection mesurent ce qui se passe à de grandes distances. Ensemble, ces deux types de données peuvent être utilisés pour obtenir une image plus complète de ce qui se passe dans la couronne solaire et le vent solaire. Crédit : ESA-S.Poletti

“Ce que j’attends le plus, c’est de découvrir si toutes ces caractéristiques dynamiques que nous voyons dans l’imageur d’ultraviolet extrême (surnommées feux de camp) peuvent se frayer un chemin dans le vent solaire ou non. Elles sont si nombreuses”, explique Louise Harra, cochercheuse principale de l’EUI, basée au Physikalisch-Meteorologisches Observatorium Davos/World Radiation Center (PMOD/WRC), en Suisse.

Pour ce faire, Solar Orbiter utilisera ses instruments de télédétection, comme EUI, pour obtenir des images du Soleil, et ses instruments in-situ pour mesurer le vent solaire lorsqu’il passe devant le vaisseau spatial.

Le passage au périhélie du 26 mars est l’un des événements majeurs de la mission. Les dix instruments fonctionneront simultanément afin de recueillir le plus de données possible.

Solar Orbiter est un partenariat entre l’ESA et la NASA.

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