Chasseurs de planètes : nouvelles et futures missions d’exoplanètes de l’ESA

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Chasseurs de planètes : nouvelles et futures missions d'exoplanètes de l'ESA
À la recherche de systèmes exoplanétaires

Recherche de systèmes exoplanétaires. Crédit : ESA–C. Carreau

Le tiercé de l’ESA dédié exoplanète les missions – Khéops, Platon et Ariel – seront également complétées par le prochain Télescope spatial James Webb mission.

Les nouvelles et futures missions exoplanètes de l'ESA

Les nouvelles et futures missions exoplanètes de l’ESA. Le trio de missions dédiées aux exoplanètes de l’ESA – Khéops, Platon et Ariel – sera également complété par la prochaine mission du télescope spatial James Webb. Crédit : ESA

Le satellite de caractérisation de l’exoplanète, Cheops, a été lancé en décembre 2019 et observe des étoiles brillantes connues pour héberger des exoplanètes, en particulier de la Terre à l’autre.Neptuneplanètes de taille moyenne. Il enregistre les tailles précises de ces planètes relativement petites et combiné à des mesures de masse déjà calculées à partir d’autres observatoires, permettra de déterminer la densité de la planète, et ainsi de faire une première étape de caractérisation de la nature de ces mondes. Cheops identifiera également des candidats pour des études complémentaires par de futures missions. Par exemple, il fournira des cibles bien caractérisées pour le lancement du télescope spatial James Webb international en décembre 2021, qui effectuera d’autres études détaillées de leurs atmosphères.

CHEOPS

Vue d’artiste de CHEOPS. Crédit : © ESA / ATG medialab

Platon, la mission PLANetary Transits and Oscillations of stars, est un chasseur de planètes de nouvelle génération qui met l’accent sur les propriétés des planètes rocheuses en orbite jusqu’à la zone habitable autour des étoiles semblables au Soleil – l’emplacement d’une étoile où l’eau liquide peut exister à la surface de la planète. Surtout, il analysera également l’étoile hôte de la planète, y compris son âge, et donnera ainsi un aperçu de l’état évolutif de l’ensemble du système extrasolaire.

Vaisseau spatial ESA ARIEL

Le concept de cet artiste montre le vaisseau spatial ARIEL de l’Agence spatiale européenne en route vers Lagrange Point 2 (L2) – une orbite gravitationnellement stable et centrée sur le Soleil – où il sera à l’abri du Soleil et aura une vue dégagée du ciel. Le JPL de la NASA gérera l’instrument CASE de la mission. Crédit : ESA/STFC RAL Space/UCL/Europlanet-Science Office

Ariel, la mission Atmospheric Remote-Sensing Infrared Exoplanet Large-survey, effectuera un recensement chimique d’un échantillon large et diversifié d’exoplanètes en analysant leurs atmosphères dans les moindres détails, répondant enfin à des questions encore ouvertes comme : de quoi sont faites les exoplanètes, comment les planètes et les systèmes planétaires se forment, et comment évoluent les planètes et leurs atmosphères ?

Grâce aux travaux complémentaires des observatoires terrestres et spatiaux, nous nous rapprocherons de la compréhension de l’une des plus grandes questions de l’humanité : sommes-nous seuls dans l’Univers ?

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