Une poussée européenne vers la Lune et au-delà

Orion Spacecraft
Vaisseau spatial Orion

Pendant Artemis I, Orion s’aventurera à des milliers de kilomètres au-delà de la lune au cours d’une mission d’environ trois semaines. Crédit : NASA

L’Agence spatiale européenne joue un rôle essentiel dans le retour de l’humanité sur la Lune. Dans quelques mois, Nasa lancera Artemis I depuis le Kennedy Space Center. La mission sans équipage transportera le vaisseau spatial Orion de la NASA intégrant le module de service européen de l’ESA (ESM-1), construit et testé par Airbus Bremen, en Allemagne, avec l’aide de 10 pays européens. Le moteur principal de l’ESM-1 et ses 32 propulseurs propulseront Orion en orbite autour de la Lune et le ramèneront sur Terre.

Alors qu’Artemis I se prépare pour le lancement, le deuxième module de service européen (ESM-2) est sur le point d’être expédié aux États-Unis avec ESM-3 également en cours de construction. La deuxième mission Artemis a cependant une différence cruciale : elle transportera quatre astronautes pour un survol lunaire. L’ESM-2 fournira la propulsion, l’énergie, l’oxygène, l’eau et le maintien de la vie, ainsi que le contrôle de la température dans le module d’équipage en orbite. ESM-3 ira encore plus loin et mettra la première personne sur la Lune depuis 50 ans.


Ce film présente des extraits sonores de : Matthias Gronwoski, ingénieur en chef Orion ESM, Airbus ; Rachid Amerkrane, Chef de projet Orion ESM, Airbus ; Philippe Deloo, responsable du programme ESM, ESA. Crédit : ESA

Orion ESM

Vue d’artiste de la capsule de l’équipage Orion avec le module de service de l’ESA. Le module se trouve directement sous la capsule et fournit la propulsion, la puissance, le contrôle thermique, l’eau et l’air pour quatre astronautes. Le panneau solaire s’étend sur 19 m et fournit suffisamment d’énergie pour alimenter deux foyers. D’un peu plus de 5 m de diamètre et 4 m de haut, il pèse 13,5 tonnes. Les 8,6 tonnes de propergol alimenteront un moteur principal et 32 ​​propulseurs plus petits. Crédit : ESA–D. Ducros

Artemis I, anciennement Exploration Mission-1, sera le premier test intégré des systèmes d’exploration de l’espace lointain de la NASA : le vaisseau spatial Orion, Space Launch System (SLS) et les systèmes au sol du Kennedy Space Center à Cap Canaveral, en Floride. Première d’une série de missions de plus en plus complexes, Artemis I sera un vol d’essai sans équipage qui jettera les bases de l’exploration humaine de l’espace lointain et démontrera notre engagement et notre capacité à étendre l’existence humaine jusqu’à la Lune et au-delà.

Au cours de ce vol, le vaisseau spatial sera lancé sur la fusée la plus puissante du monde et volera plus loin que n’importe quel vaisseau spatial construit pour les humains n’a jamais volé. Il parcourra 280 000 miles de la Terre, des milliers de miles au-delà de la Lune au cours d’une mission d’environ trois semaines. Orion restera dans l’espace plus longtemps que n’importe quel vaisseau pour astronautes ne l’a fait sans s’amarrer à une station spatiale et rentrera chez lui plus rapidement et plus chaud que jamais.

“C’est une mission qui fera vraiment ce qui n’a pas été fait et apprendra ce qui n’est pas connu”, a déclaré Mike Sarafin, chef de mission Artemis I au siège de la NASA à Washington. “Cela ouvrira une piste que les gens suivront lors du prochain vol d’Orion, repoussant les limites de l’enveloppe pour se préparer à cette mission.”

Module de service européen Orion

Le module de service européen (ESM) du véhicule de transport d’équipage Orion est la centrale électrique du vaisseau spatial, lui fournissant l’électricité, la propulsion, le contrôle thermique, l’air et l’eau dans l’espace. Crédit : NASA

Pour la première fois, la NASA utilisera un système construit en Europe comme élément essentiel pour alimenter et propulser un vaisseau spatial américain. Le module de service du vaisseau spatial est fourni par l’ESA (Agence spatiale européenne) et son partenaire Airbus Defence and Space, étendant la coopération internationale de la NASA de la Station spatiale internationale à l’exploration de l’espace lointain. Le module de service est la contribution de l’ESA au vaisseau spatial Orion de la NASA qui enverra des astronautes sur la Lune et au-delà.

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