Il est très peu probable que les infections pernicieuses entraînent une hospitalisation chez les personnes vaccinées : étude

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Les infections émergentes sont le fléau du monde des vaccins ; aucune inoculation, quelle que soit son efficacité, ne pourra jamais arrêter toutes les infections à 100%. La bonne nouvelle est que, lorsqu’une personne vaccinée contracte une infection, les symptômes sont presque toujours beaucoup plus légers.

Une nouvelle étude vient renforcer les bonnes nouvelles concernant les vaccins et les infections pernicieuses. Selon un article publié dans la revue Clinical Infectious Diseases, moins d’une personne sur 1 000, qu’elle ait été vaccinée ou qu’elle ait bénéficié d’une immunité naturelle, a dû être hospitalisée en cas de percée infectieuse. Les taux d’hospitalisation entre les différents groupes étaient statistiquement insignifiants : 6 sur 10 000 patients vaccinés, 3 sur 10 000 personnes précédemment infectées mais non vaccinées et 1 sur 10 000 parmi les patients qui étaient à la fois précédemment infectés et vaccinés.

“Nous avons trouvé que ces résultats étaient conformes aux études précédentes, bien que l’interprétation ne doive pas nécessairement être que l’immunité naturelle fournit la même protection que la vaccination “, a déclaré dans un communiqué de presse l’auteur principal, le Dr Benjamin Pollock, chercheur au Mayo Clinic Robert D. and Patricia E. Kern Center for the Science of Health Care Delivery. “Au contraire, cette étude a révélé que parmi notre population de soins primaires, l’immunité naturelle et l’immunité vaccinale semblaient toutes deux conduire à des taux très faibles d’hospitalisations pour cause de percée.”

Auparavant, en septembre 2021, une étude publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases a révélé que si un patient a été vacciné contre le COVID-19 ou a déjà été infecté par ce virus, il est deux fois moins susceptible de développer ce qu’on appelle le “COVID long” par le biais d’une infection percée qu’une personne n’ayant pas cette immunité.

Pour réaliser cette nouvelle étude, les chercheurs ont examiné les données médicales de 106 349 patients en soins primaires à la Mayo Clinic de Rochester, dans le Minnesota, sur une période donnée, à la recherche de changements. Ils n’ont analysé que les patients adultes qui avaient été testés positifs au COVID-19 et/ou qui avaient été vaccinés contre le COVID-19. Il est à noter que parmi cette cohorte, seuls 69 ont dû être hospitalisés en raison d’une infection percée par le COVID-19.

Ces statistiques soulignent le fait que les vaccins sont essentiels même si une personne développe une infection au COVID-19 après avoir été vaccinée. Les vaccins ont le double avantage de réduire les risques d’infection et de réduire la gravité des symptômes si une infection se produit.

Il est à noter que chaque variante successive a nécessité une réévaluation des statistiques relatives à l’infectivité et à la capacité d’échapper à l’immunité. Il est certain que la variante omicron s’est révélée plus apte à échapper aux vaccins que les souches précédentes. Alors que les infections initiales de l’omicron semblaient moins graves en moyenne, la variante omicron BA.2 a mieux réussi à échapper aux vaccinations que les autres souches.

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