Différentes variantes du virus SRAS-CoV-2 peuvent donner lieu à différents symptômes du COVID long

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Suivi des variants de COVID

Une étude italienne portant sur des patients atteints du COVID depuis longtemps suggère que ceux qui ont été infectés par la variante Alpha ont présenté des symptômes neurologiques et émotionnels différents de ceux qui ont contracté la forme originale du SARS-CoV-2.

New research to be presented at this year’s European Congress of Clinical Microbiology & Infectious Diseases (ECCMID) in Lisbon, Portugal (April 23-26, 2022), suggests that the symptoms connected to long COVID could be different in people who are infected with different variants. The study is by Dr. Michele Spinicci and colleagues from the University of Florence and Careggi University Hospital in Italy.

Estimates suggest that over half of survivors of SARS-CoV-2 infection experience post-acute sequelae of COVID-19 (PASC), more commonly known as ‘long COVID’. The condition can affect anyone—old and young, otherwise healthy, and those with underlying conditions. It has been seen in people who were hospitalized with COVID-19 and those with mild symptoms. But despite an increasing body of literature, long COVID remains poorly understood.

In this study, researchers did a retrospective observational study of 428 patients—254 (59%) men and 174 (41%) women—treated at the Careggi University Hospital’s post-COVID outpatient service between June 2020 and June 2021, when the original form of SARS-CoV-2 and the Alpha variant were circulating in the population. The patients had been hospitalized with COVID-19 and discharged 4-12 weeks before attending a clinical visit at the outpatient service and completing a questionnaire on persistent symptoms (an average [median] de 53 jours après la sortie de l’hôpital). En outre, les données sur les antécédents médicaux, l’évolution microbiologique et clinique du COVID-19, et les données démographiques des patients ont été obtenues à partir des dossiers médicaux électroniques.

Au moins trois quarts 325/428 (76%) des patients ont signalé au moins un symptôme persistant. Les symptômes les plus fréquents étaient l’essoufflement (157/428 ; 37%) et la fatigue chronique (156/428 ; 36%), suivis par les troubles du sommeil (68/428 ; 16%), les troubles visuels (55/428 ; 13%) et le brouillard cérébral (54/428 ; 13%).

Les analyses suggèrent que les personnes atteintes des formes les plus sévères, qui nécessitaient des médicaments immunosuppresseurs tels que le tocilizumab, étaient six fois plus susceptibles de rapporter de longs symptômes de COVID, tandis que celles qui recevaient une oxygénothérapie à haut débit étaient 40% plus susceptibles de connaître des problèmes continus. Les femmes étaient presque deux fois plus susceptibles de signaler des symptômes de COVID long que les hommes. Cependant, les patients atteints de diabète de type 2 semblaient avoir un risque plus faible de développer des symptômes de COVID long. Les auteurs affirment que d’autres études sont nécessaires pour mieux comprendre ce résultat inattendu.

Les chercheurs ont effectué une évaluation plus détaillée en comparant les symptômes rapportés par les patients infectés entre mars et décembre 2020 (lorsque le SRAS-COV-2 original était dominant) avec ceux rapportés par les patients infectés entre janvier et avril 2021 (lorsque Alpha était la variante dominante) et ont découvert un changement substantiel dans le schéma des problèmes neurologiques et cognitifs/émotionnels.

Ils ont constaté que lorsque la variante Alpha était la souche dominante, la prévalence de la myalgie (douleurs musculaires), de l’insomnie, du brouillard cérébral et de l’anxiété/dépression augmentait de manière significative, tandis que l’anosmie (perte d’odorat), la dysgueusie (difficulté à avaler) et les troubles de l’audition étaient moins fréquents (figure 2 dans les notes aux rédacteurs).

“De nombreux symptômes rapportés dans cette étude ont été mesurés, mais c’est la première fois qu’ils sont liés à différents variants de COVID-19”, déclare le Dr Spinicci. “La longue durée et le large éventail de symptômes nous rappellent que le problème ne disparaît pas et que nous devons faire davantage pour soutenir et protéger ces patients sur le long terme”. Les recherches futures devraient se concentrer sur les impacts potentiels des variantes préoccupantes et du statut vaccinal sur les symptômes en cours.”

Les auteurs reconnaissent que l’étude était observationnelle et ne prouve pas la cause et l’effet, et ils n’ont pas pu confirmer quelle variante du virus a causé l’infection chez les différents patients – ce qui peut limiter les conclusions qui peuvent être tirées.

Réunion : Le Congrès européen de microbiologie clinique & ; maladies infectieuses (ECCMID 2022)

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