Des scientifiques développent une technologie portable pour tester les virus d’origine alimentaire comme les norovirus et les mycotoxines.

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Une équipe de chercheurs internationaux des États-Unis et du Royaume-Uni a reçu une subvention de 750 000 dollars pour développer des biocapteurs portables et rapides capables de détecter les norovirus et les mycotoxines dans les aliments et les produits agricoles. Selon les chercheurs, les norovirus sont la principale cause de maladies d’origine alimentaire dans le monde et sont très contagieux. Ils provoquent une pandémie tous les quelques années. D’autre part, les mycotoxines sont produites par des champignons qui peuvent se développer dans des conditions chaudes et humides sur des cultures et des aliments tels que les céréales, les noix, les graines et les épices. Elles représentent une menace croissante pour la santé publique face aux tendances du changement climatique et à la consommation accrue d’aliments d’origine végétale.

La subvention de partenariat de l’Institut national de l’alimentation et de l’agriculture (NIFA) du ministère américain de l’agriculture est l’une des premières à être attribuée avec un partenaire international par l’USDA. L’équipe est dirigée par Matthew Moore, virologue alimentaire et environnemental de l’Université du Massachusetts à Amherst, dont l’équipe testera également la technologie en vue d’une large adoption.

Moore a déclaré qu’il est difficile de remarquer les mycotoxines, mais qu’elles entraînent souvent des dommages chroniques, notamment aux reins et au foie. Les mycotoxines peuvent également favoriser le cancer. Les norovirus humains sont responsables de plus de 200 000 décès dans le monde chaque année, dont un grand nombre d’enfants de moins de cinq ans. Ils représentent un fardeau économique de plusieurs milliards de dollars.

“Nous avons besoin d’un moyen de savoir rapidement et facilement si un aliment contient ces contaminants, d’une manière peu coûteuse mais efficace, sans avoir à retourner dans un autre laboratoire pour effectuer les tests”, a-t-il déclaré.

Avec cette technologie, l’équipe tente de créer un capteur bon marché, très durable et potentiellement réutilisable, capable de détecter ces contaminants. Selon M. Moore, la technologie de détection basée sur le nanoMIP présente de nombreux avantages. “Elle est très stable dans des conditions intenses et très portable. Elle est également assez peu coûteuse, ce qui est un facteur très important pour les tests alimentaires”, a-t-il ajouté.

Selon les chercheurs, la détection électrochimique basée sur le NanoMIP est une nouvelle application intéressante pour les cibles agricoles. Elle s’est avérée prometteuse pour d’autres cibles, notamment le SRAS-CoV-2, et les chercheurs espèrent explorer davantage son potentiel pour les norovirus humains et les mycotoxines.


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